Après deux ans de socialisme, le pays est exsangue : la jeunesse fuit notre pays, les impôts écrasent les classes populaires et moyennes, le chômage continuera à grimper ( les prévisionnistes de l’OCDE et de l’INSEE prévoient 300 000 chômeurs de plus en 2015 et 2016), mais Valls et Hollande ne changeront pas d’un iota leur politique désastreuse.
Devant cette situation et ce constat, un parti d’opposition normalement constitué devrait largement en profiter pour mettre en avant ses propositions, et gagner des « parts de marché » comme disent les commerciaux.
L’UMP a été étrangement absente de ces élections européennes, que ce soit sur le plan national et départemental. Cette absence a même frôlé l’indifférence par endroit, voire l’hostilité en fonction des choix des têtes de liste: inadmissible.
Il y a 72 heures, l’UMP se targuait d’être la première force politique de France. Elle se mit en campagne 3 semaines avant le scrutin européen , c’est dire son appétence pour cette élection !
Il ne faut donc pas s’étonner des résultats obtenus, et jouer les effarouchés face à la montée du FN; (En tête dans 25000 communes sur les 36000 que compte le territoire national)
Et les sympathisants et les militants dans l’histoire, qu’en fait on ?
Ils attendent de leur famille politique le courage nécessaire pour renverser la table.
Mais qu’est-ce qu’ils constatent? Des affaires financières glauques qui nuisent à notre crédibilité . Des ténors, qui dès hier soir ont déterré la hache de guerre, comme au bon vieux temps de l’élection controversé de Copé, d’autres qui se présentent en recours, bref, des attaques à la serpe inadmissibles en ces temps de crise.
Apres la tenue du bureau politique, voila la démission de Copé et de la direction de l’UMP, remplacé par un triumvirat composé de Raffarin Juppé et Fillon pour aller au 12 octobre à l’organisation d’un congrès décisif…
Les hommes politiques d’aujourd’hui, camés du microphone, allumés de la caméra, obnubilés par les chaines d’infos se précipitent pour glousser dès qu’ils sentent la présence d’un magnétophone, a telle enseigne qu’ils ne peuvent déguster leur chocolat glacé sans leur faire une déclaration.
Déclaration comme l’a fait Eric Ciotti dès la démission de Copé, et l’annonce du retour de Fillon, décidant que ce dernier était le seul recours etc. etc…
Cet triste individu n’a rien compris;
il n’a pas compris que personne plus ne veut se retrouver dans la situation du conflit « Copé Fillon »; il n’a pas compris que sur le terrain les centaines de sympathisants et de militants qui crapahutent qui mouillent la chemise qui se mobilisent chaque fois qu’il est possible, en ont marre d’être pris en otages par des déclaration intempestives et saugrenues qui renflamment les vieilles querelles et pourrissent le climat politique.
Et si nous avions envie d’avoir notre mot à dire sur ces auto désignations, et si nous en avions assez de bosser pour des gens dont le seul objectif est leur élection à la magistrature suprême;
L’UMP est devenu leur instrument de conquête du pouvoir et leur terrain de bataille.
Les autres élections, les autres combats ne les intéressent pas.
La France profonde celle qui souffre du parti unique comme cela se passe dans notre département ne les atteint pas, et c’est d’autant plus grave qu’avec les perspectives de réformes des collectivités territoriales et les futures élections qui en découleront, nous paierons « cash » le fait de n’avoir eu aucune action de fond pour implanter nos idées et nos convictions.
Je n’ai pas oublié l’investiture que l’UMP m’a donnée pour les municipales, mais comme je l’ai toujours fait je garde ma liberté de parole et ce d’autan que je n’ai jamais manqué de prendre ma carte d’adhérente de ce parti.
Oui je suis amère et en colère contre ce mouvement que j’ai tant servi et soutenu; comment ne pas l’être quand je pense à Florian Trallero ce jeune militant de 20 ans, qui a tant donné avec tous les jeunes populaires, pour la liste Ambition Carcassonne 2014 que je conduisais aux municipales, et qui a pu, hélas , se rendre compte de l’absence du soutien de son parti;
Seule mon équipe des élections municipales l’a aidé.
Il est de mon devoir de le dire, et de demander aux responsables et aux gouvernances nationales d’abord de rester humbles , d’être exemplaires, de s’entourer de compétences et non d’une horde de courtisans, de prendre et d’assumer leurs responsabilités et de penser aux dizaines de milliers de militants, désabusés, désespérés, et qui risquent de fuir ce mouvement dans lequel ils ne se reconnaitront plus.
Sur le plan départemental il faut simplement se mettre à travailler et à labourer le terrain, faire confiance aux jeunes, sachant que, je serai toujours là pour aider, guider, et répéter sans cesse, que pour avoir un avenir politique, on ne doit jamais oublier qu’on est là pour servir nos concitoyens, et non pour se servir !!